Lundi 24, veille du retour 😭😭😭
Lundi 24
Suite au week-end overbooké, extrêmement agréable et distrayant mais sans réel moment de repos, nous nous accordons une grasse matinée en règle.
Levée à 10h puis direction la poste pour expédier quelques cartes postales.
Elles arriveront sûrement après nous, mais mieux vaut tard que jamais (on se déculpabilise comme on peu, mais bon nous avons déjà eu du mal, comme vous l'avez sûrement constaté, à tenir le Blog à jour...)
Une fois la "mission" enveloppes, timbres et expédition internationale terminée, nous partons manger, l'habituel gyu donbori, boeuf en sauce mariné sur du riz, (plat proposé lors de l'événement "escapade au Japon", pour ceux ayant eu la chance d'en déguster) avec des suppléments au choix, oeuf, fromage algues etc...force est d'admettre que notre côté Français reprend le dessus et l'option fromage fait presque l'unanimité.
Derrière ça on prépare le Judogi, aujourd'hui entraînement avec les filles du lycée, même pour nos garçons. C'est les vacances d'été et trouver un Dojo actif n'est pas facile. Mais nos combattants souhaitent s'entrainer jusqu'au dernier jour, et heureusement pas de répis pour les lycéennes de Shukutoku. Elles sont rentrées de Fukuoka où se déroulait les championnats du Japon par équipe la veille, compétition sur deux jours, au cours de laquelle quatre victoires les mèneront en seizième de final, où elles échouent de peu contre l'équipe locale.
14h00, début de la séance, l'ambiance est plutôt bonne, les collégiennes de leur côté ont terminé à la deuxième place des championnats de préfecture.
Les Senseï arrivent les uns après les autres, la séance démarre avec des combats aux sols. Malheureusement Théo sera blessé aux cotes en affrontant une demoiselle, légèrement écrasé par cette adversaire de 120 kilos. Fin de stage pour lui, dommage mais plus de peur que de mal, rien de plus grave qu'une bonne contusion au niveau des cartilages du sternum.
Puis Mr Sakai, le professeur le plus ancien arrive. Nous avions déjà assisté à ses "coups de gueules" lors des séances précédentes, mais aujourd'hui, il monte encore d'un ton, et interrompt l'entraînement pendant peut-être dix longues minutes pour passé un savon monumental à son groupe.
Le prof d'Anglais nous expliquera par la suite que c'est sa façon de procéder, il est extrêmement dur avec son groupe, mais les amène toutes à haut niveau et s'occupe de ses lycéennes souvent loin de leur foyer comme de ses propres filles.
La séance reprend, cette fois les combats debout seront organisés sous forme de Motodachi, certains combattants portent une ceinture de couleur, et enchaînent des combats avec des adversaires qui eux ont des temps de repos.
Nos combattantes auront la chance de garder la ceinture de couleur toute la séquence.
Après l'entraînement nous offrons à nos hôtes quelques cadeaux, boissons et nourritures françaises auxquels nous avons réussi à résister, un minimum pour les remercier de leur accueil.
Le prof nous a déposé une nouvelle fois, nous saurons dans un métro pour essayer d'arriver au Mizuno shop avant que celui ci ne ferme.
Objectif de la soirée : dépenser les quelques Yen qu'il nous reste avant le retour.
Chacun trouve son bonheur, et on trouve même de l'équipement pour le club.
Puis on repart pour Shibuya, futur lieu du crime : un restaurant de sushis, dans lequel on passe commande sur écran tactile, puis dans les 3 minutes, on voit arrivé le met commandé par convoyeur automatique juste sous son nez.
Un paradis pour notre bande d'affamés, sachant qu'en plus des sushis, fritures et desserts sont également au menu.
Une fois rassasiés, voir plus, et après avoir impressionnés nos voisins avec la hauteur des piles d'assiettes accumulées, nous nous rendons au Don Quijote, un immense bazar ou l'on trouve de tout, mais vraiment de tout, des kit-kat aux thés vert jusqu'aux sacs à mains de grandes marques, en passant par les chaussettes avec compartiments individuels pour orteils...
Enfin, bien fatigués, nous retournons dans notre appartement, en traînant les pieds, car la dernière tâche de la journée n'est pas des plus agréables: faire les valises pour le retour en France!
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